Le gouvernement de transition, dans un communiqué daté du 1er mai et signé par son porte-parole Jean-Emmanuel Ouédraogo, rassure l’Union européenne et toute la communauté internationale sur la mise en œuvre du décret portant mobilisation générale. Il exprime son attachement au respect des droits de l’Homme et au droit fondamental humanitaire, principaux points d’inquiétudes exprimés par l’Union européenne.
Tout en remerciant l’UE pour sa solidarité envers le peuple burkinabè, le gouvernement rappelle le contexte dans lequel cette mesure a été prise. « Depuis huit (8) ans, des hordes de terroristes sans foi ni loi assassinent, pillent, violent et martyrisent les populations innocentes dans le but d’assouvir leurs desseins maléfiques sur le Burkina Faso. L’essence de leur entreprise funeste est fondée sur la violation massive des droits humains et la négation pure et simple du droit à la vie (…) », lit-on dans le communiqué.
C’est dans ce contexte donc que les Forces de défense et de sécurité se battent jour et nuit pour assurer la sécurité de tous les citoyens du Burkina Faso. De ce fait, le gouvernement s’efforce de respecter,dit-il, ses engagements en matière de droits de l’Homme et de protection des droits et libertés des populations. La lutte que livrent les forces combattantes sur le champ de bataille entre en étroite ligne de « la dignité humaine et de la liberté », indique le gouvernement.
Cependant, le décret portant mobilisation générale et mise en garde prend en compte la protection des droits garantis par la Constitution du Burkina Faso et les conventions internationales. La prévention et la réparation d’éventuels cas de violation des droits de l’Homme font partie intégrante des textes d’applications du décret portant mobilisation générale et mise en garde.
Le gouvernement réaffirme son attachement à la lutte contre l’impunité, surtout dans ce contexte sécuritaire difficile et « reste disposé à poursuivre le dialogue pour le renforcement de la liberté de la dignité des populations injustement affectées par la crise sécuritaire et humanitaire et réaffirme son engagement à défendre les intérêts vitaux de notre peuple », souligne le communiqué.