Après la prise du pouvoir par des militaires, l’ex-chef rebelle et ancien ministre d’État à la présidence, Rhissa Ag Boula, a créé le mouvement « Conseil de la résistance pour la république » (CRR). Selon la déclaration constitutive, il a pour but de « rétablir l’ordre, la légalité constitutionnelle et le président Mohamed Bazoum dans la plénitude de ses fonctions ».
Après le changement anticonstitutionnel survenu au Niger, Rhissa Ag Boula entend œuvrer pour « un retour à l’ordre constitutionnel et rétablir dans ses fonctions, le président démocratiquement élu à la tête du pays ». Selon la déclaration constitutive du mouvement, la situation nationale du pays présentait de l’amélioration avant l’arrivée au pouvoir par les putschistes le 26 juillet.
Pour lui, le président Mohamed Bazoum a maintenu la stabilité politique et sociale avec l’ensemble des couches socioprofessionnelles du pays. « La situation économique et financière s’est largement améliorée; les perspectives sont radieuses grâce notamment à l’exploitation de nos richesses (…) La situation sécuritaire s’est nettement améliorée », indique la déclaration.
La prise du pouvoir par les militaires a cependant fortement affecté le pays. Ainsi, le CRR dit vouloir œuvrer pour la stabilité du pays. Il appelle donc « les militaires respectueux de leur serment et du peuple à mettre un terme à la mutinerie et à procéder, sans délai, à l’arrestation du Général Tchiani »
« Le CRR se donnera tous les moyens nécessaires pour éliminer cette pratique perfide de remise en cause des choix des peuples par xdes militaires (…) », prévient le mouvement.
Rhissa Ag Boula a été chef de la rébellion touarègue au Niger entre 1990 et 1995.