Le Réseau international “Justice pour Sankara, justice pour l’Afrique » proteste contre la décision de la France de ne pas extrader François Compaoré. Ce dernier est cité dans le dossier relatif à l’assassinat du journaliste Norbert Zongo en décembre 1998.
Pour ce Réseau, la décision de la France “est due à la détérioration des relations diplomatiques plutôt qu’à celle du traitement des détenus”.
Les raisons avancées par la partie française afin de ne pas extrader le frère cadet de l’ex-président Blaise Compaoré, ne sont que des échappatoires, affirme-t-il.
A titre d’exemple, l’organisation cite le cas de Gilbert Diendéré. Ce dernier a été condamné pour une tentative de putsch en 2015 et pour l’assassinat de Thomas Sankara. Il est détenu, selon le Réseau, “dans de bonnes conditions; ce que tout connaisseur du Burkina peut facilement constater”.
“Il bénéficie même parfois de permissions de sortie”, a-t-il précisé.
“Après avoir soustrait Blaise Compaoré à la justice du Burkina Faso, les autorités françaises décident ainsi de soustraire François Compaoré à la justice de son pays”, déplore l’organisation.
Péripéties
Le 21 décembre 2023, la Première ministre de la République française, Elisabeth Borne, annule le décret d’extradition signé par son prédécesseur Edouard Philippe, en mars 2020. Cette décision avait cependant été validée par le Conseil d’État le 30 juillet 2021.
Elle avait été suivie par la levée du contrôle judiciaire, redonnant ainsi “la liberté totale” à François Compaoré.
Après la validation de la décision par le Conseil d’État, les avocats de François Compaoré avaient saisi le Conseil européen des droits de l’homme (CEDH). Le verdict de cette Cour a été rendu le 7 septembre 2023.
La Cour avait conclu qu’il y aurait une violation dans la procédure, concernant notamment l’article 3 de la Convention. Et cela, en cas de mise à exécution du décret d’extradition sans réexamen préalable de la validité et de la fiabilité des assurances diplomatiques fournies par le Burkina.
Selon cet article, il ne peut y avoir d’extradition dans le cas où l’accusé pourrait subir des mauvais traitements, des tortures ou être condamné à mort.
“La Cour demandait à la France de réexaminer le dossier, ajoutant que le gouvernement burkinabè actuel n’avait pas répondu aux observations lui ayant été adressées le 19 octobre 2022 par le CEDH”, indique le communiqué du Réseau.
Le gouvernement burkinabè, de son côté, affirme n’avoir pas reçu de demande de la part du gouvernement français.
Cela constitue une négligence grave selon ce Réseau pour qui aucun échange n’a eu lieu entre le gouvernement français et le gouvernement burkinabè depuis ce communiqué.
Pour le Réseau international “justice pour Thomas Sankara, justice pour l’Afrique”, les autorités françaises ont décidé de soustraire François Compaoré à la justice de son pays.
La France, “un pays qui se dit démocratique ne peut laisser ainsi échapper un inculpé « d’incitation à assassinat » d’un journaliste dans l’exercice de son métier”, déplore t-il.
Le Réseau élève donc “une vive protestation contre cette décision”.
Il lance également un appel à l’endroit du “monde de la presse” ainsi qu’aux “forces démocratiques de France” à faire de même.
Visibliment Francois Compaoré, son frère Blaise Compaoré et djibril bassolet dans une moindre mesure sont pris en otages par la francafrique pour limiter les degats de l’insurrection populaire d’octobre 2014 sur ses interets imperialistes. Ces 3 victimes consententes doivent dans un sursaut d’orgueil mettre fin a cette hypocrisie rejoignant leur pour assumer leur dignité bafouee.
A mon humble avis, c’est très simple.
Je propose qu’on échange François Compaoré contre un des espions que le Burkina vient d’interpeller.
On garde le reste pour d’autres conditions ou situations qui pourront faire fléchir la France. Ainsi donc chaque espion sera libéré en fonction de chaque nouvelle condition ou situation .
NB: mon nom n’a rien à voir, je suis une patriote engagée.