Les équipes de la Brigade mobile de contrôle économique et de répression des fraudes (BMCRF) maintiennent la garde sur la qualité des produits importés au Burkina Faso. Le 12 septembre, elles ont saisi une importante quantité de cigarettes électroniques communément appelées “Chicha”. Valeur du produit : 26 400 000 FCFA. L’importation des cigarettes électroniques et des produits du tabac doit respecter la réglementation en la matière. Dans le cas contraire, ils sont saisis et détruits. Une opération menée par les équipes de la Brigade et celles de la Police nationale de Baskuy (un de Ouagadougou) a conduit à ce résultat.
Selon l’arrêté conjoint des ministères du Commerce et de l’Industrie de février 2017, les cigarettes et les produits dérivés du tabac importés doivent respecter les exigences prescrites par le gouvernement burkinabè. L’importation de ces produits est soumise à la réglementation nationale. “Chaque paquet, cartouche ou carton de produit du tabac et toutes autres formes de conditionnement, d’étiquetage extérieur et intérieur de ces produits doivent comporter des mises en garde sanitaires sous forme de messages”, souligne l’arrêté.
En plus, les emballages de ces produits doivent comporter “des informations sur les constituants et des émissions des produits du tabac”.
Et ce n’est pas tout. “Avant autorisation d’importation et/ou de distribution sur le marché, chaque produit doit être obligatoirement testé par une structure compétente agréée par le ministre en charge de la Santé”. L’arrêté fixe aussi les conditions de transit de ces produits par le Burkina Faso à destination d’autres pays.
Conformément à l’arrêté ministériel, les cigarettes électroniques saisies “seront détruites”.
En août dernier, les autorités judiciaires et administratives de la province de la Sissili (région du Centre-Ouest) ont saisi et détruit des paquets de cigarettes d’une valeur de 139 millions FCFA.
Selon la Brigade mobile de contrôle économique, “la consommation de la chicha dans les lieux publics, clos ou non, est strictement interdite”. Ce produit représente un danger pour la santé publique.
Elle invite donc les populations à dénoncer toute activité suspecte en vue de la protection des consommateurs et pour la préservation de l’économie nationale.
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