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Ouagadougou : Deux présumés voleurs de caméras arrêtés

Ils ont cru pouvoir s’évanouir dans la nature. Oubliant que la police était à leurs trousses. Et voilà ! Ils ont fini par être « cueillis ». Et c’est le Commissariat de police de l’Arrondissement 5 de Ouagadougou, ex-Bogodogo, qui a mené l’opération de recherche. La plainte est partie de l’Agence nationale de la promotion des techniques de l’information et de la communication (ANPTIC). Les deux individus sont accusés d’avoir volé deux caméras de service d’une valeur de plus de huit millions de francs CFA.

« Dès l’ouverture de l’enquête, les enquêteurs ont rapidement, dans leurs investigations, retrouvé un principal suspect, un agent dudit service qui, après avoir été interpellé, a nié en bloc les faits qui lui étaient reprochés », explique la Police nationale.

Mais les enquêteurs ont tenu mordicus. Ils ont fait recours à la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC). Ils ont aussi bénéficié de la collaboration des citoyens. « L’agent fautif a de nouveau été interpellé. Ayant été confronté aux faits avec des preuves scientifiques irréfutables, celui-ci a fini par reconnaitre sa culpabilité ».

Les présumés malfrats arrêtés/@PN

Et voici le fond de l’affaire qui apparait au grand jour. Selon la police, le fautif « a profité d’une période d’intérim qu’il assurait pour soustraire les deux caméras qu’il a postées sur le réseau social Facebook via un compte fictif afin d’attirer d’éventuels clients. Il a ainsi trouvé un preneur qui a acheté les deux caméras à 300 000 FCFA l’unité. Ce dernier va les revendre à 3 500 000 FCFA via le même canal Facebook ».

Les caméras ont été saisies lors de l’interpellation des deux individus. Les enquêteurs ont également saisi des billets de banques.

Alors, petit conseil : si vous êtes responsables des services publics, exercez un « contrôle interne permanent » sur les biens de l’Etat mis à votre disposition dans le cadre du service public. C’est la police qui le dit dans son communiqué publié ce 20 décembre.

Message également aux populations. « Soyez vigilants et si jamais vous avez connaissance de cas suspects, dénoncez-les aux forces de sécurité en appelant les numéros verts 17, 16 et 1010 ».

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