Le Président sortant Vladimir Poutine est bien parti pour remporter l’élection présidentielle en Russie. Selon l’agence d’information russe TASS, il arrive en tête des sondages avec 87% des voix.
Sans surprise,Vladimir Poutine est en route pour un 5e mandat à la tête de la Fédération de Russie.
Un sondage publié par le Centre panrusse pour l’étude de l’opinion publique (VTsIOM) ce 17 mars, place Poutine loin devant ses adversaires. L’enquête a été réalisée à la sortie des bureaux de vote du 15 au 17 mars.
Derrière Poutine arrive le candidat du Parti communiste Nikolaï Kharitonov (4,6%). Vladislav Davankov occupe la troisième place (4,2%) et Leonid Sloutski la quatrième (3%).
En outre, 1,2% des bulletins de vote sont déclarés nuls, selon les mêmes sources.
Un autre sondage, celui de la Fondation pour l’opinion publique (FOM), donne un score semblable au premier au dirigeant russe. Selon cette Fondation, le Chef d’État russe a recueilli 87,8% des votes, suivi de Kharitonov (4,7%). Davankov et Sloutski ont récolté respectivement 3,6% et 2,5% des voix.
Arrivé au pouvoir en 1999 à la suite de la démission de Boris Eltsine, Vladimir Poutine est le seul président que la Russie a connu jusqu’à ce jour.
Sa politique vis-à-vis de l’Occident, des États-Unis et de l’Afrique a augmenté sa côte de popularité ces dernières années. Notamment en Afrique où la Russie paraît comme l’alternative face à l’hégémonie occidentale et américaine.
Vladimir Poutine bénéficie par ailleurs de la confiance de plusieurs pays africains. En Afrique subsaharienne par exemple, la Russie a renforcé sa présence au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Ces trois pays ont créé en septembre dernier, l’Alliance des États du Sahel (AES).
La Russie est présentée comme un “partenaire sûr” par ces États en transition en quête de souveraineté et confrontés à l’hydre terroriste.
Ces pays collaborent avec la Russie dans plusieurs domaines. Il s’agit, en plus du volet sécuritaire, de l’éducation, du commerce, etc. Par ailleurs, le Kremlin a apporté un soutien en vivres à ces États qui, en plus de l’insécurité, traversent une crise humanitaire sans précédent .
Le nombre de personnes déplacées internes (PDI) au Burkina est évalué à plus de 2 millions selon les chiffres du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR), publiés en mai 2023.
L’élection de Vladimir Poutine permettra sans doute à ces trois États de poursuivre leur collaboration avec ce pays classé parmi les plus puissants du monde en termes d’armements.
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