Après quatre jours d’audience, la session de ce 24 juin a été consacrée aux réquisitions du parquet. Au regard des faits, le ministère public requiert une peine d’emprisonnement de 60 mois, soit 5 ans fermes, à l’endroit de tous les prévenus à l’exception de Souleymane Belem.
A l’endroit de Marcel Tankoano, supposé cerveau du plan, le parquet requiert une peine d’emprisonnement de 60 mois, soit 5 ans, et une amende de 10 millions FCFA. Il est poursuivi pour des faits « d’incitation à la divulgation de fausses informations, provocation à un attroupement non suivi d’effets, mise en danger de la personne d’autrui et incitation à la dégradation de biens publics ».
Le parquet requiert également à l’endroit des prévenus Abdoul Karim Baguian, Pascal Zaïda, Désiré Guinko, Abdoul Karim Koné, Boukari Tapsoba, Lookmann Sawadogo, Alain Traoré et Boukaré Conombo, une peine de 60 mois de prison et une amende de 5 millions de francs CFA, le tout ferme.
En plus de ces peines, le ministère public souhaite que le tribunal prononce la déchéance des droits civils d’association des sieurs Marcel Tankoano, Abdoul Karim Koné, Pascal Zaïda, Boukaré Conombo, Désiré Guinko et Boukaré Tapsoba, pour une période de 5 ans. Ces prévenus sont tous membres du Front uni pour le Faso.
Cependant, pour Souleymane Belém, le procureur a requis 6 mois de prison ferme avec un dépôt à l’audience, pour les faits « d’incitation à un attroupement ».
Le procès se poursuit au TGI Ouaga1.