C’est la bonne nouvelle de ce week-end. Le pont de Tarfila, situé à environ 8 km de Banfora, sur la Route nationale n°7, dégradé par des eaux de pluie le 8 octobre dernier, est à nouveau opérationnel. Hier soir, le gouverneur de la région a annoncé dans un communiqué que le trafic routier pouvait reprendre ce dimanche, à partir de 7h.
Une forte pluie, enregistrée le 8 octobre dernier, avait endommagé le pont, rendant pratiquement impossible le trafic. Le problème est désormais résolu. « Le gouverneur de la région des Cascades porte à la connaissance des populations et notamment des usagers de la route nationale n°7 (RN7), que les travaux de pose du pont mobile à Tarfila, village situé dans la commune de Banfora, à environ 8
kilomètres de la ville, sont terminés », indique le communiqué. Qui précise, du reste, que « le trafic routier reprend sur ledit pont le
dimanche 27 octobre 2024 à partir de 07 heures ».
Plusieurs camions étaient stationnés dans la zone, attendant la fin des travaux. Et la colère avait commencé à enfler. Certains transporteurs étant sous pression des délais de livraison de leurs marchandises. Le gouverneur en a d’ailleurs tenu compte. Dans son communiqué, il précise que la « priorité est accordée aux camions stationnés depuis plusieurs jours et allant dans le sens Banfora-Bobo Dioulasso ». Mais attention ! Il va falloir le faire de façon organisée. D’ailleurs, à ce sujet, les autorités de la région insistent sur le « civisme des usagers » et « le respect des consignes ».
Mais il n’y a pas que ce pont qui posait problème. L’axe Bobo – Banfora – Orodara est dégradé à plusieurs endroits. Rendant le trafic particulièrement difficile. Le gouvernement étudie la possibilité de le bitumer. Le projet est même avancé. Début septembre, l’Assemblée législative de Transition (ALT) a adopté, à ce sujet, un projet de loi. Selon le document, il s’agit de la réhabilitation des routes Bobo-Banfora-frontière de la Côte d’Ivoire et Banfora-Orodara. L’Etat burkinabè et la Banque islamique de développement (BID) ont signé un accord pour le financement de ce projet. Le coût global est de 152 735 633 805 FCFA. La BID y contribuera à hauteur de 89 774 275 020 FCFA. Le reliquat sera décaissé par le Trésor public burkinabè. Ou éventuellement d’autres partenaires. Une fois les fonds obtenus, des appels d’offres seront lancés pour donner un nouveau visage à cet axe routier qui connait un gros trafic.