Le Comité exécutif national du PNDS-Tarayya soutient les différentes mesures et décisions des sommets extraordinaires de la CEDEAO sur le Niger. Selon le parti du président Mohamed Bazoum, ces décisions visent à «contraindre la junte à renoncer à son funeste projet qui ramène le Niger 15 ans en arrière».
Après le coup d’État du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), la CEDEAO a infligé des sanctions au Niger. L’institution n’écarte pas la possibilité d’une intervention militaire pour restaurer « l’ordre constitutionnel ». Au cours d’un sommet extraordinaire tenu le 10 août, la CEDEAO a procédé à l’activation d’une force en attente qui sera déployée, si nécessaire, au Niger. Le PNDS-Tarayya dit soutenir cette initiative. Et toutes les autres sont enclenchées par la CEDEAO contre le Niger.
Coup d’Etat au Niger : la CEDEAO opte pour l’intervention militaire
Pour lui, l’institution sous-régionale ne fait qu’appliquer les conventions et protocoles qui la régissent et que le Niger a ratifiés. Le parti tient le CNSP «responsable des conséquences économiques et sociales de ces décisions sur les populations».
«Nous demandons à toute la population qui souffre des sanctions de se lever comme un seul homme pour demander aux kidnappeurs de libérer le président de la République démocratiquement élu, Mohamed Bazoum, pour qu’il puisse continuer la mission que le peuple lui a confiée», scande la parti qui dénonce également les mauvaises conditions de détention du président déchu.