Suite à un communiqué de la présidence du Niger qui fait cas de « mouvement d’humeur anti-républicain » des éléments de la garde présidentielle, la Commission de l’Union africaine (UA) s’indigne du comportement anti-républicain des militaires. Son président, Moussa Faki Mahamat, demande aux auteurs de cet acte de « cesser immédiatement leurs actions et de retourner sans conditions dans leurs casernes ».
« Moussa Faki Mahamat condamne fermement de tels agissements de la part de militaires agissant en total trahison de leur devoir républicain », indique le communiqué de l’UA. Pour lui, les actions des militaires impliquées dans cette tentative de coup d’État sont inacceptables et d’extrêmement préoccupantes pour la paix et la démocratie au Niger. Le président de l’UA demande donc aux auteurs de ce coup de force de cesser « immédiatement leurs actions et de retourner sans conditions dans leurs casernes ».
Cette situation a également suscité des préoccupations au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Dans un communiqué, la commission a appelé à la « libération immédiate et sans conditions » du président nigérien Mohamed Bazoum. Même si la présidence assure que ce dernier et son épouse sont en sécurité, la CEDEAO met en garde les auteurs de cette situation concernant la sécurité et la sûreté du président et sa famille.