Le ministre des Affaires étrangères du Burkina, Karamoko Jean-Marie Traoré, a reçu ce 13 février, la Directrice régionale par intérim du Programme alimentaire mondial (PAM), Maria Antoinetta Nicolasina Ban Der Velden. Les échanges ont porté sur l’assistance humanitaire au Burkina. Ils ont aussi abordé les programmes de résilience dans les chaînes de valeurs de la production agricole. Le PAM entend travailler à grande échelle pour “toucher le maximum de personnes dans le besoin”.
“Nous sommes venus discuter sur les priorités du gouvernement afin de renforcer notre collaboration et soutenir les personnes vulnérables”, a indiqué la représentante du PAM. L’organisme onusien entend également “contribuer efficacement” à la lutte contre l’insécurité alimentaire.
Elle est donc là, ce 13 février, pour “mieux évaluer les besoins, constater l’impact de (ses) interventions” et effectuer des sorties de terrain.
Le chef de la diplomatie burkinabè a bien apprécié cette démarche. Il s’agit, dit-il, de combiner les volets urgence et résilience dans les interventions. Sonder également le terrain pour plus d’efficacité.
“L’approche du PAM cadre avec les objectifs de l’offensive agropastorale du gouvernement, à savoir la promotion de la production locale, de la transformation locale et de la consommation locale”, a-t-il relevé.
Et parlant du volet agricole, le ministre a reçu, le même jour, la représentante du Bureau des Nations unies pour les services d’Appui aux Projets (UNOPS), Geneviève Lefebvre. Là aussi, il a été question de renforcer le partenariat. Principalement dans le domaine des infrastructures agricoles.