Le gouvernement de Transition a adopté, ce 23 octobre, un projet de loi portant Statut général des personnels des Forces armées nationales. Cette disposition, à termes, devrait permettre de “corriger certaines insuffisances et d’opérer des réformes pour plus d’efficacité”. Dans la forme, ce projet de loi, selon le ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou Sana, permettra d’aboutir à “une seule loi au lieu de deux notamment les lois 037 et 038”.
Les innovations de ce projet de loi portent également sur le fond. Là, le ministre Sana cite la réduction de la durée légale de service ramenée à 12 mois au lieu de 18. Cela, dit-il, “au regard de l’engagement des militaires du rang sortis d’école dans les opérations de reconquête du territoire national”.
Ce décret consacre le rétablissement de la catégorie des militaires du rang dans la hiérarchie des personnels de la gendarmerie nationale pour être conforme avec les autres armées. Et l’introduction d’un nouveau mode d’avancement, « l’avancement à titre posthume », pour tenir compte de l’engagement des hommes sur le terrain des opérations intérieures.
Et ce n’est pas tout. La promotion des inscrits au tableau d’avancement est ramenée, selon le ministre Sana, sur deux semestres en l’occurrence du 1er janvier au 30 juin et du 1er juillet au 31 décembre au lieu de quatre trimestres.
Autre innovation contenue dans ce décret : l’ouverture de la possibilité pour tous les officiers issus du rang d’accéder à tous les grades de la catégorie des officiers. Ainsi que la possibilité de nommer les officiers du rang parmi les adjudants-chefs ayant au moins 3 ans d’ancienneté de grade.