Le ministre de la Sécurité, Emile Zerbo, demande aux populations de jouer pleinement leur partition dans la lutte contre le terrorisme. Une façon de leur dire de mettre la puce à l’oreille des Forces de défense et de sécurité lorsqu’elles constatent des cas suspects. Il va donc falloir ouvrir l’œil et le bon. Car « les terroristes désemparés font usage de toutes sortes de moyens et de perfidie pour perpétrer des attaques », affirme-t-il.
Dans le communiqué daté du 27 février, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité donne des indications sur d’éventuels comportements suspects à dénoncer. Par exemple, « la présence prolongée d’individus à proximité d’un site sensible ; l’excitation et la nervosité d’un individu sans cause apparente ; les changements comportementaux soudains et inexpliqués dans le voisinage, l’environnement professionnel et estudiantin ». Ou encore lorsque des individus sont reclus dans une maison isolée ou protégée d’un mur élevé. Aussi lorsque vous constatez un ou des individus en train d’effectuer des prises de vue d’installations sensibles et stratégiques ».
Autre situation qui nécessite d’alerter les Forces de défense et de sécurité, c’est la présence d’objets ou de colis suspects à un endroit. Soyez aussi attentifs aux « mouvements de véhicules suspects autour des installations sensibles et stratégiques ».
Selon le ministre, « les victoires engrangées sur les théâtres des opérations par les Forces combattantes conduisent les terroristes désemparés » à utiliser toutes sortes de moyens et à faire même « usage et de perfidie pour perpétrer des attaques ».
La contribution des populations est donc très attendue. Numéros verts pour les alertes et dénonciations : 1010, 16 et 17.