La Charte, adoptée le 14 octobre 2022 suite au coup d’Etat conduit par le Capitaine Ibrahim Traoré, est bien claire : la période de Transition « court jusqu’au 1er juillet 2024 ». Et c’est bientôt arrivé. Dans pratiquement 45 jours. Ainsi, dans un communiqué daté du 14 mai, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Émile Zerbo, invite les représentants des “forces vives de la nation” à de nouvelles assises.
La rencontre aura lieu dans la salle de conférence de Ouaga 2000. Elle permettra aux “représentants des forces vives de la nation” de “délibérer sur la suite à donner à la Transition”.
L’Assemblée législative de Transition (ALT) avait donné son accord, à travers le vote d’une loi, pour l’organisation de ces assises. Provoquant des commentaires controversés dans l’opinion publique.
En rappel, la Charte stipule, en son article 20, que “la durée de la transition ne peut excéder douze (12) mois, à compter de la date d’investiture du Président de la transition”.